Chaque année, La maison Mathieu-Froment-Savoie doit composer avec un trou de 900 000 $ dans son budget. Ce n’est pas un déficit, mais bien la somme minimale qu’elle doit aller chercher en dons pour survivre.
Le financement gouvernemental ne couvre que 49 % de notre budget d’exploitation. Malgré notre prodigieuse capacité d’étirer chaque dollar au maximum, nous avons peu de flexibilité pour répondre aux besoins émergents.
Partout au Québec, le financement gouvernemental des maisons de soins palliatifs ne dépasse pas les 49%. À La maison Mathieu-Froment-Savoie, ces fonds ne couvrent qu'une partie des salaires aux soins. Qu'arrive-t-il quand notre toit coule? Ou qu'un morceau d'équipement spécialisé brise? En réalité, nous sommes souvent pris au dépourvu. En effet, nos activités de financement et les dons en mémoire suffisent à peine à combler la différence équivalant à 900 000 $ par année.
Cet équilibre précaire nous laisse peu de flexibilité pour répondre aux priorités émergentes. Les patients et les familles adorent nos boiseries, nos vitraux et notre magnifique plafond cathédral, mais dans notre ancienne église qui prend de l’âge, une toiture à remplacer ou un système de chauffage qui rend l’âme peut mettre le budget à rude épreuve. Il est aussi difficile de moderniser nos équipements ou d’apporter des améliorations pour mieux répondre aux besoins des patients.
La création d’un fonds d’urgence et de besoins prioritaires vise à sortir La maison de cette position de vulnérabilité au moment où elle s’apprête à agrandir. De nombreux organismes sans but lucratif utilisent ce genre de fonds discrétionnaire pour combler un large éventail de besoins essentiels, y compris des besoins futurs que nous ne pouvons pas prévoir. C’est un filet de sécurité dont La maison Mathieu-Froment-Savoie ne peut plus se passer.
Même une gestion budgétaire minutieuse ne permet pas de tout prévoir. En investissant dans la création d’un « coussin de sécurité », vous nous aiderez à répondre aux besoins émergents, à parer aux imprévus et à nous permettre d'assurer la pérennité de notre « cinq étoiles ».
« Je compare La maison Mathieu-Froment-Savoie à un hôtel cing étoiles. Mon père a été traité aux petits oignons. À toutes heure de la journée, que ce soit le matin, le midi, le soir, nous avons reçu des soins exceptionnels de la part de gens extraordinaires. Et tout ça c'est gratuit. Un cinq étoiles qui est gratuit. C'est incroyable. »
- Marc Bertrand